Le sujet de ma recherche de cette année est l’évolution narrative possible dans le contexte du web; plus en spécifique dans la fusion de la programmation et du design web avec la bande dessinée, le dessin et l’animation.
Je me suis d’abord inspirée de certains projets artistiques de fin année 90 et surtout du travail de l’artiste russe Olga Lialina que vous pouvez visionner sur la galerie-web : http://art.teleportacia.org/
C’est justement en me basant sur son projet « my boyfriend came back from the war » (http://www.teleportacia.org/war/) que je me suis approchée au code html dans mon premier essaye de web design l’année dernière ( http://shame.net16.net/ ).
Avec le sujet de la HONTE, dicté par l’atelier pluridisciplinaire, j’ai collectionné des images de mon enfance, censurées à la manière du gouvernement iranien avec des blocs bleus qui cachent mon image. J’ai découverte cette technique de censure grace au travail d’édition de l’artiste hollandais Jan Dirk Van der Burg: « Censorship Daily » qui témoin la créativité des médias arabes en train de disparaître. Le lien entre la honte et la possibilité de censurer les images ont fait sortir du projet une petite voix d’enfant qui cache quelque chose; entre des images d’erreurs du web intégrées dans la composition et du texte qui se decompose et se répond en cases, souvent en boucle comme dans une pensée obsessive et honteuse.
Comme dans le site de Lialina (dont on peut voir des re appropriation par differents artists ici : http://myboyfriendcamebackfromth.ewar.ru/ ) la narration est dans ce projet plutôt evocative est elle n’est pas toute à fait totale, mais plutôt l’interprétation et la reaction au geste du lecteur. Cet un type de narration exploré dans celle qu’on pourrait appeler Internet Art (web art) qui est souvent, mais pas toujours, interactive, partecipative et multimediale.
[de wikipedia : Internet art can be used to spread a message, either political or social, using human interactions.]
Ce qui est sure est que je cherchais dans ce medium une façon moins linéaire de raconter, où l’avancement de l’histoire est donné par l’avancement décisionnel du spectateur/explorateur.
Le clic, qui est souvent subis pas le sujet pendant l’action de ‘browsing', est ici le moyen de découverte de la page en tant que succession de blocs narratifs.
L’idée serait d’organiser ces blocs pour créer une dynamique des cases vivantes de bande dessinée evocantes une histoire ou plusieurs fils d’histoires possibles et en laissant une sensation du possible au lecteur, en l’incitant aussi à l’action.
Je compte organiser le mémoire aussi comme un journal (intime) sur le web, d’inspiration des blogs devenus une forme importante de recherche identitaire pour les (pre) adolescents.
A la base de mes questionnements il y a surement l’imaginaire et ses sources et influences.
Les fictions au quelles on est mis en contact de l’enfance, les images, forment notre vision du monde et aident notre pensée, comment peuvent elles avoir une influence sur nos actions?
Est il possible encore de créer une communication vraie à travers une experience esthétique/plastique? Comment l’access à l’information et à l’art donné par internet peuvent changer la narration et la pensée contemporaine?
Je n’ai pas encore developper un sujet de la narration pour ce projet parce que je voudrais commencer par une documentation plus approfondie du support et encore du propos.
J’aimerais que la production d’images soit le plus spontanée possible et pas figé dans un style trop recherché. Néanmoins je ne peux pas ne pas prendre en compte mes intérêt esthétiques et aussi penser à quel genre d’audience je considère m’adresser.
L’esthétique naïve des dessins pour et des enfants est encore de grande influence dans mon travail et j’aimerai garder une ambiance ludique, enfantine parce que spontanée, libre, mais pas simpliste ou stéréotypée.
Je ne veux pas confiner cette recherche aux spécificités du medium mais plutôt utiliser un medium considérable comme nouveau (surement pour moi) pour sortir des outils systématiques de narration typiques de la bd ou/et l’animation/illustration. Retrouver aussi une pulsion et une naivete
d’expression grâce au manque de acquis technique.
25 octobre 2016
Mon utile de recherche est la collection, je suis en train de produire une ambiance en gardant les plus possible de signes et d’information, d’images video et son récupérés de façon spontanée. Je dessine aussi, pour l’instant, des images numériques directement sur photoshop et je collecte des sons et des paroles (surtout textes musique) pour individuer une palette et des formes, les models sur les quels je vais construire ce segments de narration. La manière de travailler serait presque comme une composition musicale abstraite. Je part donc des sensation esthétiques pour y fondre après un sens plus concret, une fois dans le contexte.
Il y a, j’ai pu remarquer, des themes recurrent dans ma production de maintenant et des formes aussi. Je dessin beaucoup de paysages minimalistes, de lacs, montagnes et collines, des iles. Dans ces paysages des espèces de serpents limaces et des oeufs bougent parfois en rentrant dans des trous ou des maison parfois en tombant ou en se jetant dans l’eau.
Je vais selectionner aussi des images photographiques et video.
Je vois ce projet comme une stimulation, visuelle, auditive et intellectuelle; comme un jeu video sans réalisme mais avec des petits mondes dans le monde qu’on pourrait plus ou moins explorer.
Une frustration que je resent de la narration en bande dessinée c’est que la presence du texte ne me laisse pas me focaliser sur les images, la stylisation rend mon regard très mécanique et je suis prise dans un vortex de lecture qui n’est me laisse pas le plaisir des images, qui passent complètement en deuxieme plan, dédiées exclusivement à la compréhension directe de l’action.
Dans une illustration en meme temps tout est beaucoup trop resumé, condensé dans un espace temporale qui reste immobile et qui me fait regretter la dynamique de la bd.
Ce que je cherche est un espace qui laisse la possibilité de contemplation du dessin (recherche du sens) et qui aie en meme temps une dimension de mouvement, de changement, evolution.
Cette dimension est finalement le theme de fond. Une stimulation basé sur la déconstruction et l’assemblement
Je voudrais mettre le sujet au centre d’un questionnement positif sur ses possibilités, lui donner envie de réagir. Créer un petit monde où je pourrais evoquer des questions politiques et philosophiques qui puissent être juste un appui à une reflection.